Atelier de réalisation de film d’Ombres Chinoises

Contexte de l’atelier

Cet atelier est mené dans le cadre du Ciné-club itinérant que nous avons proposé aux habitants des quartiers d’Auray, en 2021. Il est le deuxième d’une série de 3 menés, en partenariat avec La Fabrique du Sensible et financés dans le cadre de la Politique de la Ville d’Auray.

Nous sommes au Parco Pointer le lundi 12 juillet, de 15 heures à 17 heures.

7 personnes ont participé à l’atelier, 6 enfants et 1 adulte, le père de 2 des enfants.

Préparation

Gaëlle et Morgane de la Fabrique du sensible installent leur petit théâtre devant lequel nous avons disposé un tissu blanc pour accueillir le cœur de l’histoire.

De notre côté nous avons installé le dispositif filmique, qui n’a rien des dispositifs légers que nous avons utilisé habituellement : un appareil photo est sur pied, nous l’avons relié à un écran plus grand pour pouvoir contrôler l’image plus facilement et nous avons branché perche, micro et casque pour la prise de son.

Nous avons commencé par présenter les contraintes artistiques aux participant·es :

  • la réalisation d’un film collectif (par l’ensemble de notre groupe de 10 personnes puisque que les encadrantes prennent par entière au processus de création)
  • le film est tourné en ombres chinoises à l’aide du petit théâtre
  • il est filmé en plan séquence : pas de coupe dans l’histoire
  • des personnages et des décors sont à disposition, préparés par les plasticiennes de la Fabrique du sensible afin de faciliter l’écriture du scénario collectif.

Écriture du scénario

Nous nous sommes installés autour d’une grande table sur laquelle étaient disposés les différents éléments à disposition pour créer l’histoire.

Nous avons guidé les participant·es dans l’invention du scénario en nous appuyant sur la structure du conte. Chaque enfant choisi un personnage qu’il décrit physiquement, psychiquement et dont il a inventé l’environnement. Avec ce panel de personnages et de lieux, nous créons peu à peu le fil de l’histoire. Nous nous mettons d’accord sur le fait qu’il y aura une narratrice pour raconter le récit et que chaque enfant fera la voix de son personnage. On écrit et réécrit le texte, c’est un peu long, mais le groupe reste très concentré.

Pendant ce temps là, Gaëlle accompagne les participants à préparer les personnages, les objets, les décors. Au fur et à mesure que l’histoire se tisse, les ombres se forment dans le papier noir.

Le tournage

Tout est prêt : le texte, les personnages, les décors, les ustensiles : on fait une répétition et puis, on tourne !

Comme c’est en plan séquence, on regarde le film directement après le tournage, sur l’ordinateur installé sous le barnum.

Tout le monde est content ! Il y a cependant un petit flottement au milieu du film ; mais il est 17 heures, chacun semble un peu fatigué par la concentration intense qu’il a fourni depuis 15 heures, nous décidons collectivement de ne pas faire de seconde prise et de déroger à l’une des règles de départ : on coupera 1 fois dans le plan séquence pour fluidifier l’histoire.

Le film

Voici Les 4 compagnons, beau travail collectif !

Les 4 compagnons, un film collectif